Accompagnements profils neuroatypiques à Sèvres

Qu'appelle-t-on les profils neuroatypiques ?

« Neuroatypicité, neuroatypie ou neurodivergence définissent un fonctionnement cognitif qui diffère de la norme. Le terme rassemble pêle-mêle les TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme, qui incluent le syndrome Asperger), la constellation des « DYS » (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie…) et les TDAH (troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité). On parle de TND : troubles du neurodéveloppement.

Certains professionnels incluent dans cette grande famille les syndromes liés à la précocité et à la douance (autrement dit les surdoués, aussi dits hauts potentiels intellectuels ou HPI), l’hypersensibilité et parfois même la bipolarité ou certains TOC » Source : Neuroatypique : qui sont les neuro-atypiques ?

Selon le DSM-5, les classifications médicales internationales distinguent les troubles du neurodéveloppement dans les catégories suivantes :

  • Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H)
  • Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA)
  • Trouble du Développement Intellectuel (TDI)
  • Trouble Développemental de la Coordination (TDC)
  • Trouble du langage et des apprentissages (Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie)

CHOISIR UN THERAPEUTE OU UN COACH ?

Psychopraticienne humaniste, mon approche consiste à aider la personne dans son présent pour se construire un futur respectant ce qu’elle est, ses valeurs, ses possibilités et spécificités, ses objectifs écologiques pour elle et ses environnements de vie. La thérapie individuelle va accueillir ses zones de souffrance pour les comprendre et apporter des solutions. Le coaching s’adresse à des personnes qui sont en mode challenge et projet à réussir. L’hypnose est un outil permettant d’apporter relaxation, changements internes sans action spécifique de la personne, accès à des ressources positives et à des états intérieurs de confiance et de sécurité et de déployer créativité et potentiel.

Comment se déroule une séance ?

Accueillir une personne - diagnostiquée ou non - avec TSA, TND, Troubles DYS, TDAH, HPI, Hypersensibles

L’atypie – qu’elle soit clairement diagnostiquée ou pas - devient un problème si elle impacte négativement la personne dans sa santé et son quotidien. La personne avec TSA, TND, TDAH, hypersensible, HPI manifestant des façons de voir et de se comporter l’empêchant d’avancer comme elle le souhaite dans sa vie  et/ou se retrouvant dans des situations problématiques systématiquement en raison de ses spécificités mérite :

  • un accompagnement inconditionnellement bienveillant,
  • des solutions pour savoir faire face aux situations de rejet et aux défis relationnels
  • la valorisation de qui elle est, telle qu’elle est, pour lui faire prendre confiance en elle, en la belle personne qu’elle est, en ses savoir-faire
  • un thérapeute ou un coach qui la guidera vers ses rêves pour définir un projet qu’elle pourra réussir et qui tend vers son idéal, comble et renforce ses croyances et valeurs constructives, la motive à acquérir de nouveaux comportements possibles pour elle et à trouver toutes les ressources nécessaires à la réussite de son objectif écologique pour elle et les autres.

Pourquoi consulter quand on est neuroatypique ?

Diagnostic ou pas : des solutions existent !

Le cas des étudiants et jeunes adultes

En école de commerce, seuls les personnes diagnostiquées « DYS » venaient demander des aménagements. Les étudiants diagnostiqués avec TDAH ou TSA qui se sont confiés à moi lorsque les difficultés les ont submergées m’ont souvent parlé de leurs difficultés à obtenir écoute, protection, mise en place d’aménagements. Aussi ils avaient fait le choix de ne rien dire, risquant leur déscolarisation. Seuls 2% des jeunes souffrant de TND, TSA, avec TDAH ou DYS entrent dans l’enseignement supérieur. Au cours d’une étude ciblée, j’avais découvert que seulement 30% ressortiraient diplômés d’une licence.

Et pourtant… pour accompagner ces jeunes vers leur diplomation, il ne faut souvent pas grand-chose pour les aider à réussir : de la bienveillance, de l’écoute et de l'attention, de la disponibilité, de la confiance en eux et dans leur avenir, l'expérience de leur grande capacité et créativité à trouver des solutions et des ressources, leur transmettre des techniques d’apprentissage et d'organisation, des techniques de gestion du stress, leur expliquer et apprendre les concepts et les outils de la communication relationnelle...et le cas échéant, mettre en place des aménagements leur facilitant leur scolarité, leur employabilité et leur vie personnelle. 

Les adultes

Nombreux adultes en poste ignorent qu'ils sont en situation de handicap et ont droit à des aménagements, dans le respect de ce qui est possible, notamment en entreprise.

La première étape est de faire comprendre à la personne qu'elle est en difficultés et que celles-ci relèvent peut-être d'une situation de handicap invisible liée à son fonctionnement neuroatypique. Les troubles du neurodéveloppement (TSA, TDAH, DYS), la douance (HPI) sont diagnostiqués après de longues années d'errance médicale pendant lesquelles les enfants, adolescents puis adultes doivent se suradapter. D'où un risque très fort de burn-out dans ces populations. 

La seconde étape est d'expliquer à la personne qu'avec un avis médical pour les étudiants, qu'avec une RQTH pour les salariés, elle a droit à des aménagements et bénéficie d'un système de compensation. Donner de l'information, explorer avec elle ce dont elle aurait besoin, voir la faisabilité dans ses différents environnements de vie.

Soutien, réconfort, ouverture sur le champ des possibles, coaching pour qu'elle trouve et déploie ses ressources et talents constitue le chemin thérapeutique tandis que l'accompagnement opérationnel dans ses différentes démarches relève du métier de référent handicap.

Informer et former les personnes avec lesquelles elle vit et sur son lieu de travail est levier puissant de changement vers un épanouissement personnel.

La puissance des accompagnements inclusifs

CONFIDENTIALITE, CO-CONSTRUCTION DE SOLUTIONS PAR TOUTES ET TOUS, PERFORMANCE ET MIEUX-ETRE

Il se dit qu’un manager qui sait intégrer des personnes en situation de handicap dans son équipe sera celui dont le management sera le plus performant

La culture du secret et le respect nécessaire de la confidentialité

J’ignore le pourcentage mais entre toutes les personnes neuroatypiques qui ignorent l’être, celles qui patientent des années pour obtenir un diagnostic, celles qui le sont « un peu seulement «  mais suffisamment pour que cela plombe leur vie, il est essentiel d’accompagner TOUTES les personnes pour que celles concernées aient accès à des solutions avant même d’obtenir un diagnostic. Et d’autant plus que le diagnostic n’est qu’une étape sur le parcours du combattant de la personne en situation de handicap invisible avant de parvenir à obtenir l’application de ses droits et la mise en place d’une compensation ou d’aménagements.

J’ai très rarement vu un étudiant venir me voir pour me dire « je suis autiste, pouvez-vous m’aider » ? même avec un diagnostic en poche. Souvent incompris voir harcelé depuis toujours, conscient de la discrimination – en dépit des discours – très réelle envers les personnes en situation de handicap invisible, les étudiants et jeunes ne vont pas venir demander des aménagements et vont tout faire pour cacher leurs difficultés. Les adultes fonctionnent de la même façon en entreprise. Quitte à se mettre dans des situations de souffrance absolue.

Aussi, même lorsqu’ils consultent pour être aider, ils ne veulent pas informer leur hiérarchie, leur entourage de leurs troubles. Il faut donc agir autrement pour les aider : la communication inclusive et le management inclusif et de la diversité sont les moyens de les aider ainsi que… tous les autres !

La sensibilisation au handicap invisible, l’information et la formation de tous : les leviers d’une excellente inclusion permettant mieux-être et performance !

L’accompagnement des étudiants et des adultes avec TSA, TND ou troubles DYS ou encore HPI, - qu’ils soient ou non diagnostiqués - en thérapie individuelle ou en coaching de vie ou en tant que référente handicap – consiste à les guider sur le chemin de leur autonomie (empowerment), de leurs compétences et capacités pour réussir des objectifs écologiques et motivants qu’ils auront choisis en tenant compte d’eux-mêmes mais aussi des autres.

Dans mes cours en gestion de projet, gestion des équipes, management inclusif, tous les étudiants sont formés aux techniques de communication relationnelle. Dans mes accompagnements individuels de personnes en situation de handicap invisible en raison d’un trouble TSA, TND, DYS, TDAH… elles apprennent à communiquer sur leurs attentes et leurs besoins tout en comprenant mieux comment les autres fonctionnent.

Le dialogue permet des adaptations et aménagements sans pour autant que les personnes concernées soient dans l’obligation de dire qu’elles ont un TSA ou un TND.

Les personnes neuroatypiques – quelque soit leur âge et leur situation – apprennent à  dire comment ils fonctionnent, suggèrent à leurs camarades, collègues, conjoint/e de faire pour que cela se passe mieux pour tout le monde. Un exemple très concret : mieux planifier des tâches à l’avance pour réduire les demandes intempestives de dernière minute, communiquer sans hausser la voix, rédiger une demande par mail et non une liste de tâches avec 10 missions…

L’inclusion passe par la sensibilisation, l’information et la formation de l’ensemble des publics, pour que les concernés se sentent pris en considération et apprennent quoi faire mais aussi … tous les autres ! Le manager informé qu’une personne ayant des troubles autistiques ne fait pas la tête quand elle s’isole le midi plutôt que d’aller déjeuner avec les collègues sera en aptitude de mieux gérer son équipe et les différentes personnes avec leurs besoins différents.  Le conjoint acceptera mieux l’hyperactivité de sa compagne quand il aura compris qu’elle déclenche des douleurs si elle ne bouge pas assez dans sa journée..

Le partage des fonctionnements des uns et des autres, que l’on soit neuroatypique ou pas, permet de trouver des ressources nouvelles et des comportements plus agréables et efficaces pour toutes et tous.  

Pairandante, psychopraticienne, coach et référente handicap, je continue à apprendre chaque jour sur les potentiels incroyables des personnes neuroatypiques et les remercie pour leur confiance et leur créativité incroyable.

Mes champs de compétences

Coaching de vie personnes avec TSA, TND, TDAH, HPI

Coacher des étudiants avec des troubles du neurodéveloppement -  TSA, TDAH ou autre neuroatypie - c’est d’abord saluer leur résilience, leur persévérance et détermination car ils font partie des 2% seulement d’entre eux qui atteignent l’enseignement supérieur.

Coacher des adultes neuroatypiques, qui l’apprennent sur le tard, souvent en raison des difficultés de leurs jeunes qui se retrouvent diagnostiqués, soit suite à leur propre burn-out ou autre problématique de vie ou de santé, c’est d’abord les féliciter pour leur long parcours pendant lequel ils se sont sur-adaptés et ont développé de précieuses compétences comme la résilience, la capacité à anticiper, la créativité pour tenir « quoi qu’il en coûte ».

Accompagner les personnes neuroatypiques vers leur mieux-être et leur épanouissement personnel, dans leur vie personnelle, familiale, amicale et au travail, c’est les inviter sur un chemin de changements profonds qui leur facilitera la vie et qui ouvre sur de multiples nouveaux possibles, dans le respect de qui ils sont et de comment ils fonctionnent. 

Référent handicap étudiants et adultes

Référente handicap en libéral, mes accompagnements comprennent plusieurs dimensions :

  • Accueillir avec bienveillance et écoute active des situations et problématiques des personnes pour évaluer si elles peuvent bénéficier d’aménagements
  • Les Informer de leurs droits juridiques au cours de leur parcours d’étudiants et en entreprise
  • Les accompagner dans leur démarche de reconnaissance médicale de leurs difficultés et vers un diagnostic (lequel sera confirmé ou non d’ailleurs)
  • Faire le lien, sur leur demande, auprès des différents professionnels, voir auprès de leur famille
  • Les préparer dans leurs démarches écrites et entretiens oraux de demande d’aménagements
  • Les soutenir opérationnellement et psychologiquement
  • Les représenter pour déclencher leur prise en charge auprès de certains établissements lorsqu’ils n’y arrivent pas eux-mêmes – Faire le lien régulièrement avec ces professionnels sur les droits à compensation et aménagements mis en place et leur suivi
  • Informer et former les parents/conjoints, les camarades, les équipes lorsque c’est possible

Jobcoach

Le job coach est un professionnel de l’accompagnement en emploi. Son rôle est d’aider les individus à identifier leurs compétences, définir des objectifs professionnels clairs, et élaborer des stratégies pour atteindre ces objectifs. Le job coach joue également un rôle de facilitateur entre le candidat et le marché du travail, notamment en sensibilisant les employeurs aux particularités des travailleurs en situation de handicap.

Les premiers pas en entreprise sont des moments périlleux pour les personnes neuroatypiques : un accompagnement opérationnel depuis la candidature – construire ses documents de présentation, savoir les envoyer, comment relancer, préparer ses entretiens… -  jusqu’aux premières semaines dans l’entreprise est essentiel pour que la personne puisse comprendre la culture de l’entreprise, le fonctionnement et les attentes de son manager, de ses collègues tout en apprenant à communiquer sur ses propres besoins, dans le respect d’elle-même et… de ce qui est possible pour l’entreprise. Le jobcoach sert de traducteur et de facilitateur pour qu’un relai de bienveillance se mette en place dans l’entreprise.

Parallèlement le jobcoach vérifie que l’équilibre vie personnelle/professionnelle de la personne est maintenu et que la personne ne s’épuise pas en voulant se sur-adapter ou faire du zèle. Le jobcoach va également veiller aux aspects réglementaires du contrat de travail.

Le jobcoach accompagne aussi des personnes neuroatypiques en cours de carrière : comment demander une augmentation de salaire, comment évoluer de poste, comment gérer un conflit avec une collègue… comment apprendre à travailler mieux en faisant moins d’efforts, comment mieux communiquer pour être entendu et trouver sa juste place.

Coach et mentor pour la personne en situation de handicap invisible liée à une neuroatypique (TSA, TDAH, DYS…), le jobcoach va guider la personne dans le respect de la confidentialité qu’elle souhaite garder – ou pas - pour réussir sa vie professionnelle.

 Le jobcoach en libéral sait construire des accompagnements tenant compte de la RQTH (reconnaissance de travailleur en situation de handicap) de la personne et de ses droits mais aussi il sait l’accompagner pour réussir son insertion professionnelle et sa gestion de carrière sans officialiser ses spécificités reconnues médicalement.

L’accompagnement crée un lien de confiance pérenne permettant la construction d’un projet de vie. Le jobcoach interviendra à différents moments de vie de la personne, au cours de ses différentes expériences professionnelles et entreprises.

Thérapie individuelle de personnes avec TSA, TND, TDAH, HPI face à des défis

Etre une personne neuroatypique, c’est parfois ne pas avoir détecté des dangers, c’est avoir subi de la non compréhension, du rejet et malheureusement pour certains des agressions. Ces chemins chahutés ou pire ont effondré confiance en soi et estime de soi et les personnes, avant de pouvoir affronter de nouveaux challenges, ont besoin de soin, de se réparer, d’attention et de réconfort, d’apprendre comment se protéger et de se reconnecter à leurs envies et à des projets fructueux et écologiques pour elles.

La thérapie humaniste s’intéresse au « comment je fais avec qui je suis » pour débloquer une problématique, trouver des ressources pour réussir un objectif écologique et motivant, en accord avec qui est la personne, ses spécificités, ses croyances et valeurs, ses capacités et ses possibilités de compréhension, de communication, de comportements envers elle-même et avec les autres.

Accompagner les personnes fragilisées neuroatypiques c’est un chemin vers la confiance en elle, en les autres, en leur avenir, c’est leur montrer leur valeur et leur potentiel, c’est les respecter dans ce qu’elles sont pour qu’elles fassent les changements nécessaires et possibles qui leur permettent d’évoluer sans risque et fructueusement dans ce monde, même si elle ne le perçoive pas comme les autres.

C’est d’apprendre à sélectionner et choisir des environnements aidants et bienveillants pour qu’elles puissent être pleinement elles-mêmes, acceptées, aimées et épanouies.

Questions réponses

Quel est le rôle d’un référent handicap pour les étudiants et adultes en situation de handicap ?

La plupart du temps les étudiants et même les adultes ne connaissent pas leurs droits lorsqu’ils sont en situation de handicap invisible, qu’ils sont reconnus neuroatypiques ayant des difficultés de vie, passés en statut d’invalidité ou d’incapacité ou encore traversent une situation de handicap temporaire. Le référent handicap a pour rôle de les informer des systèmes de compensation et des aménagements dont ils peuvent bénéficier et de les guider ou représenter pour qu’ils soient mis en application. Outre son soutien opérationnel, le référent handicap apporte un soutien psychologique régulier et pérenne dans le temps. Il est soumis aux mêmes règles de confidentialité que les psychologues et médecins.

Quelle est la différence entre TSA et TND?

Les TSA – troubles du spectre de l’autisme – appartiennent aux TND, troubles du neurodéveloppement. Ils impactent, avec des degrés différents, sur le fonctionnement de la personne dès son enfance dans les domaines de la motricité, du langage, de la socialisation, de la cognition, de l’attention et des apprentissages.

Je suis diagnostiqué TSA : que faire en premier ?

On peut vivre avec un TSA sans jamais avoir besoin de soutien psychologique et de référent handicap car tout va bien. C’est la première question à se poser !

Ensuite ce sera le choix de se renseigner à quel moment est-il utile ou au contraire à risque de discrimination de faire valoir son diagnostic ?

Pour tout ces sujets, consulter un professionnel formé sur ces sujets peut être source de réflexions et de comportements adaptés à votre environnement et vous-même.

Quels professionnels peuvent accompagner les étudiants TSA-TDN ?

Les personnes diagnostiquées sont souvent dans des circuits de structures médico-sociales qui leur apportent un soutien de premier niveau de grande qualité. Par exemple les SAMSAH peuvent accompagner des jeunes avec TSA dans leurs premiers pas vers l’autonomie et l’insertion professionnelle. Les référents handicap dans les universités sans être forcément très bien formés disposent de grilles d’aménagements possibles pour les personnes neuroatypiques DYS, avec TDAH ou avec TSA.

Ma recommandation pour tous les autres étudiants neuroatypiques qui cachent leurs difficultés est d’aller parler de leurs difficultés auprès d’un/des enseignants bienveillants qui fera/feront le relai auprès des équipes pédagogiques et pourra, en attendant, soutenir l’étudiant.

Pour information, un étudiant n’a pas besoin de RQTH de la MDPH pour pouvoir bénéficier d’aménagements au cours de sa scolarité universitaire ou dans l’enseignement supérieur. Des certificats médicaux décrivant les aménagements dont ils doivent disposer suffisent.

Comment favoriser l’inclusion scolaire d’un étudiant TDN ?

Dans mon expérience, seuls les étudiants diagnostiqués « dys » depuis longtemps viennent spontanément demander des tiers temps et parfois quelques autres aménagements. La plupart des autres cachent leurs difficultés, lesquelles risquent d’exploser avec le rythme et la nouvelle organisation dans l’enseignement supérieur.

Par exemple, les étudiants avec TSA qui intègrent des écoles de commerce vont être en grande souffrance car il y a énormément de travaux de groupes. Les étudiants avec TDAH vont avoir du mal avec tous les changements d’emploi du temps de dernière minute et à organiser leur temps de travail et devront renforcer leurs techniques de concentration pour faire face au volume à apprendre…

Idéalement les enseignants et les équipes pédagogiques devraient développer une pédagogie inclusive permettant à l’ensemble des élèves de bénéficier de supports adaptés au plus grand nombre, des meilleures techniques d’apprentissage pendant leurs cours, transmettre les outils de PNL ou autres facilitant la mémorisation, la concentration, la prise de parole en public, le travail en équipes…

A défaut, je recommande à tout étudiant traversant des difficultés scolaires d’en parler, de trouver des camarades aidants, de faire appel à un mentor, de dialoguer sur ses difficultés avec ses enseignants car ils sont aux premières loges pour l’aider et le soutenir et de faire appel au référent handicap de son école et/ou à un coach spécialisé à l’extérieur. Quelques séances suffisent le plus souvent.

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