Selon l’OMS, « l’hypnose médicale se définit comme un état de conscience modifiée, généralement associée à une relaxation musculaire, qui permet au patient de se concentrer, d’accepter et de suivre des suggestions positives. »
L’hypnose traditionnelle, qui repose sur des injonctions, est utilisée par les professionnels de santé : infirmiers lors de soins douloureux, anesthésistes, chirurgiens, dentistes pour procéder à des soins douloureux ou anxiogènes ou des opérations sous hypnose. L’hypnose est une approche médicale remontant à plus de 6 000 ans. Les Sumériens l’utilisaient déjà pour guérir par les mots. Reconnue par la science, l’hypnose médicale est aujourd’hui enseignée à l’université.
Jusqu’aux travaux de Milton Erickson, la pratique hypnotique était fondée sur des suggestions dans lesquelles l’hypnothérapeute proposait directement au patient la solution d’un problème.
Milton Ericksonienne, père de l’hypnose thérapeutique, était un médecin psychothérapeute. Il est à l’origine d’une hypnose permissive où la personne est au cœur du processus hypnotique pour accéder à ses ressources pour trouver une idée/une solution, modifier un comportement, retrouver confiance en elle, procéder à une transformation intérieure positive.
L’hypnose ericksonienne – que je pratique sur Sèvres en tant qu’hypnothérapeute - s'inscrit dans un démarche de psychothérapie : elle consiste à guider le patient pour qu'il accède à ses ressources inconscientes afin de résoudre ses problématiques nécessitant une thérapie. L’hypnothérapeute est le garant d'un processus qui permet à la personne d'effectuer des changements internes qui vont conditionner de nouveaux états intérieurs, de nouveaux comportements, la résolution de ses problèmes et lui procurer mieux-être, confiance, réussite de ses objectifs et projet de vie.
L’origine de la PNL - Programmation neuro-linguistique – est thérapeutique. C’est bien après qu’elle a été déclinée pour du coaching et des techniques de communication et de management. Ses fondateurs, Richard Bandler et John Grinder se sont intéressés au travail d’excellents psychothérapeutes pour en modéliser l’excellence. Parmi eux, le célèbre fondateur de l’hypnose moderne, Milton Erickson.
Psychopraticienne en PNL, je me suis formée à l’ensemble du cursus disponible en PNL – de technicien à maitre praticien en PNL, puis formateur, et aujourd’hui dans le cursus didactique des experts et enseignants en PNL - avant de me former à l’hypnose avec Année Linden, élève directe de Milton Erickson.
Pourquoi faire appel à un hypnothérapeute ?
En premier lieu, il me semble important de préciser que nous sommes en état hypnothique très fréquemment. Faire appel à un hypnothérapeute permet d'utiliser ces moments où nous avons "la tête ailleurs" pour induire des suggestions de changement en faisant appel à notre inconscient pour débloquer des situations, trouver de nouvelles ressources, changer de comportements...
L'hypnose médicale permet, grâce à des suggestions directes faites à l'insconscient de la personne, d'effectuer des traitements et soins sans qu'elle en ressente les désagréments ou la douleur.
Selon Milton Erickson, « l’inconscient est une source abondante de sagesses que chaque être humain peut s’approprier pour régler nombreux problèmes liés à son bien-être physique et psychologique".
L'hypnose ericksonienne va mobiliser l'inconscient de la personne pour qu'elle retrouve en elle des ressources nouvelles et appropriées pour diminuer des troubles psychosomatiques, pour traiter des fonctionnements addictifs, pour gérer des phobies, pour réduire des troubles de l'anxiété et autres manifestations qui en découlent comme les troubles du sommeil, le stress, la fatigue....
L'état d'hypnose ericksonnienne favorise le bien-être de la personne en démarrant par un état de relaxation, propice à éloigner le stress et l'anxiété et à faire produire au cerveau des endorphines, hormones du bien-être.
L'hypnose est particulièrement efficace pour ouvrir sur de nouveaux possibles et apporter des idées et contribuer à la réussite d'objectifs par le biais de la visualisation, l'exploration des stratégies de réussite de la personne, la possibilité d'aller rechercher des croyances et des états internes utiles aux projets de la personne.
Il peut être déconseillé d'avoir recours à l'hypnose, c'est notamment le cas pour les personnes atteintes de troubles de la personnalité comme la schizophrénie et les troubles pshychotiques. De manière générale, il s'agit d'éviter l'hypnose pour toutes les pathologies psychiatriques.
Comme toute séance, j'accueille avec bienveillance et intérêt la personne et nous évoquons son environnement, son histoire, pour quelle raison elle consulte, comment elle a déjà traitée sa problématique auparavant, si elle prend des traitements... Nous validons ensemble l'opportunité et l'écologie - ou pas - d'une séance en hypnose pour traiter son objectif et dans quel cadre thérapeutique.
Le début de la session est marqué par la phase appelée «induction». Il s’agit d’une étape de relaxation dans laquelle la personne est conduite à une hyperconcentration. L'hypnothérapeute peut l’inciter à se focaliser sur un souvenir ou un fait spécifique pour arriver au niveau de la concentration idéale. À savoir que ce type d’hypnose ne mène pas la personne dans un état de sommeil. Elle peut parler et interagir avec moi.
S'ensuit une 2ème phase pendant laquelle je communique avec l'inconscient de la personne par le biais de suggestions le plus souvent indirectes, de métaphores et de récits... lui permettant d'aller explorer les ressources disponibles de la personne pour résoudre ce pourquoi elle consulte.
Pour faciliter le passage à l’hypnose de personnes désireuses d’atteindre cet état tout en étant très dubitatives, Milton Erickson a développé une série d’approches facilitant le «lâcher prise».
Il s’agit de la mise en place de formulations diminuant la pression grâce à une grande permissivité dans les propositions et suggestions, facilitant l’attitude positive de la personne ou encore "désarmant" ses résistances. Ces différentes façons de procéder permettent l’entrée en hypnose de la plupart des personnes.
Pour ma part, disposant de nombreux autres outils que l'hypnose, j'adhère à la posture et à la maxime d'un médecin soignant les maladies psychosomatiques avec des protocoles en PNL (il en est un expert incroyable) : "On teste. Cela marche, tant mieux. Cela ne marche pas, on tente autre chose".
Comment l’hypnose fonctionne ?
Je pratique l’hypnose Ericksonienne. C’est une approche de l’hypnose développée par le psychiatre américain Milton H. Erickson (1901-1980) : la personne est guidée pour entrer dans un état de conscience modifiée pendant lequel elle va évoluer dans ses souvenirs et sur sa ligne du temps pour trouver des croyances, des capacités, des comportements, des états internes aidants et choisir de procéder, grâce aux suggestions indirectes et positives de l’hypnothérapeute, à des changements pertinents pour elle.
Guidée par l’hypnothérapeute, elle va s’imaginer en pleine santé, ayant réussi ses objectifs et en verra toutes les étapes pour les atteindre, ce qui facilitera la mise de nouveaux comportements dans sa vie réelle.
Est-ce l’on est manipulé ?
La personne garde le contrôle de ses comportements et ne se trouve pas sous l’emprise du thérapeute. Elle peut stopper la séance à tout instant dès lors qu'une suggestion serait hors cadre ou qu'un événement extérieur nécessiterait de reprendre conscience. L'hypnothérapeute Gilbert Dagon propose une métaphore pour expliquer le phénomène : l'induction est le phénomène qui permet à une personne d'être hypnotisée. Comme pour la cuisinière, ce ne sont pas les plaques qui permettent de chauffer mais la casserole. En hypnose, ce n'est pas le thérapeute qui permet l'état hypnothique mais le cerveau de la personne. C'est donc bien la personne qui est aux commandes.
L’hypnose ne permet pas non plus de voyage dans les vies antérieures ni une redécouerte infaillible d’événements passés dans l’enfance puisque le cerveau reconstruit les souvenirs au fur et à mesure.
Il n’st pas nécessaire d’être dans une « transe profonde » pour que le processus de changement fonctionne.
Combien de séances sont nécessaires ?
L’hypnothérapie fait partie des thérapies brèves. Quelques séances suffisent généralement pour traiter un comportement addictif, une phobie, une intolérance, pour prendre une décision et trouver de nouvelles ressources pour un projet (préparer un entretien, trouver un emploi, gérer ses émotions lors d’une rencontre amoureuse…).
L’hypnose fait partie des outils de la psychothérapie pour traiter le stress, l’anxiété, les troubles du sommeil, les difficultés relationnelles, le manque de confiance en soi… Ces accompagnements peuvent être plus longs.
Est-ce que l’hypnose aide pour les troubles alimentaires ?
L’hypnose est un outil puissant de la psychothérapie pour accompagner les personnes souffrant de troubles alimentaires. Pour ma part, beaucoup de personnes me consulte en tant qu’hypnothérapeute uniquement pour perdre quelques kilos ou stopper des comportements de grignotage devenus trop usuels, selon elles, pour contrer leur stress et compenser des difficultés relationnelles.
L’hypnose aide les personnes à libérer les émotions refoulées associées à la nourriture, permet de changer des habitudes alimentaires, renforce la confiance en soi et sa capacité à adopter de nouveaux comportements alimentaires.
Est-ce que l’on se souvient de quelque chose ?
L’hypnose est un état de conscience modifié comme on le vit très fréquemment dans la journée. On reste conscient de ce qui se passe et on peut arrêter à tout instant la séance. A la fin, de celle-ci, comme on a été absorbé à observer ce qui se passe à l’intérieur de nous, il est possible qu’il nous manque quelques bribes. De la même façon que lorsque l’on est «les yeux dans le vague », « l’esprit ailleurs», et que l’on revient à nous, on prend conscience que l’on n’a pas tout écouté… C’est exactement le même phénomène.
Je viens vous voir car cela fait 3 fois que je rate un concours pour évoluer professionnellement Bloqué dans ma carrière professionnelle, je devais réussir un concours interne – je travaille dans la fonction publique – pour devenir DRH. Ma direction m’avait informé de mon évolution de poste, sous réserve de réussir ce concours. C’était la 4ème et dernière fois que je pouvais le passer. Un ami m’ayant parlé des résultats de l’hypnose thérapeutique pour dénouer des blocages inconscients, je décidais de prendre rendez-vous avec Nathalie Weinryb. Lors de la 1ère séance, après avoir exploré la situation en mode hypnose conversationnelle, j’ai pris conscience de croyances limitantes qui contribuaient surement à mes échecs. Et j’ai pris aussi conscience qu’à la différence des autres fois, j’étais motivé pour devenir DRH. Ce qui était nouveau en fait. Nous avons juste fait une petite séance en hypnose détente pour me rassurer sur ce qu’est une séance sous hypnose. A la deuxième séance, nous avons travaillé de façon très opérationnelle sur ma façon de me préparer à cet examen. Puis, sous hypnose, j’ai été exploré tout ce que j’avais comme compétences, connaissances et soft skills qui seront nécessaires pour me préparer au mieux. Je ne me souviens pas de tout mais je me rappelle être sorti de la séance avec une motivation et une haute confiance en moi. A la dernière séance avant le concours, nous avons fait ce que Nathalie Weinryb appelle un « ancrage au contexte » : comme pour les sportifs, j’ai installé « en moi » l’aptitude à retrouver dès que je rentrerai dans la salle d’examen toutes les ressources nécessaires pour gérer mon stress, me concentrer et activer ma mémoire pour répondre avec rapidité et au mieux aux questions. Lorsque je me suis présentée aux écrits, je me sentais prêt et j’ai réactivité mon ancrage. Comme je l’avais appris je me suis visualisé réussissant et même moi deux mois après, installé dans mon nouveau bureau. Et c’est exactement ce qui s’est passé : cet accompagnement en hypnose thérapeutique m’a permis de réussir mon concours et de devenir DRH. Le tout avec plaisir !
Lire la suite...L’hypnose m’a permis de prendre une décision : j’ai acheté mon appartement A 42 ans, j’ai divorcée et ai dû trouver un logement. Après avoir longuement hésité, j’ai choisi d’acheter. J’ai consulté Nathalie WEINRYB, coach de vie à Sèvres, parce que j’avais visité un appartement qui me plaisait bien. Mais impossible de confirmer au vendeur alors que je savais qu’un couple était intéressé aussi. La pression était à son comble. Quand je suis arrivée en séance, j’avais des palpitations et la nausée et me sentais en panique. Avec calme et détermination, tout en proposant d’appeler un médecin, Nathalie m’a invité à respirer en l’imitant et en suivant sa voix. Petit à petit, tandis qu’elle me proposait de continuer en hypnose, je me suis sentie lâcher la sur-pression que je me mettais. Je me rappelle qu’elle m’a raconté une histoire parlant de confiance et de capacité à prendre une décision. Lorsque je suis revenue dans mon état de conscience habituel, j’étais beaucoup plus calme et presque sereine. Elle a terminé la séance en m’indiquant que la réponse allait arriver au bon moment pour moi. Effectivement une heure après j’ai su comme une évidence que cet appartement était fait pour moi. J’ai contacté l’agence et ai signé le jour même la promesse de ventes. C’était il y a 10 ans. Je suis encore dans cet appartement qui me correspond tant.
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Je peux manger à nouveau des sardines Cela peut paraitre idiot mais j’adore les sardines et je ne les digérai plus. Je connaissais Nathalie Weinryb par le milieu associatif. Un jour elle m’a parlé d’un protocole en hypnose permettant de gérer les intolérances alimentaires. Après avoir pris le temps de vérifier ce qu’il en était au niveau médical, contexte de vie et écologie pour moi, elle m’a fait faire un exercice sous hypnose. Je ne me souviens plus de tout mais ce que je sais est qu’aujourd’hui je manger des sardines à nouveau et j’en suis ravie ! Je remercie aussi Nathalie Weinryb pour ses coaching en communication qui m’ont permis d’adoucir ma communication qui était un peu abrupte et impulsive.
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